L'amour en fuite n'est ni un chant à Paris, ni une ode à l'amour, ni la culmination que le saga d'Antoine Doinel mérite. L'amour en fuite, est, selon Francois Truffaut, une connerie.
L'amour en fuite présente 65 flashbacks des autres films sur Antoine Doinel et une histoire pas très accomplie. Comme fin de saga, L'amour en fuite est encore plus pathétique que Rocky V, ou Friday 13th part 18,000. Il est évident que Francois Truffaut a décidé de tourner ce film pour se faire un peu de l'argent.
En général, l'histoire d'Antoine Doinel est une métaphore du cinéma francais entre les années 50 et 80. Ce qui a commencé comme un souffle d'air frais dans le cinéma mondial (Les 400 coups) est bientôt devenu une histoire franco-francaise (Domicile Conjugal) qui a été conclu avec une histoire médiocre qui se parlait à elle même. Le cinéma francais reste dans cet état de postration et auto-complaisance depuis 30 ans, comme en témoigne le manque de succès au niveau international.
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